beaucoup de conifères, pas seulement des pins, des arbres puissants bordent les lacets. plaisir de s’engouffrer dans l’élan des virages en se penchant d’un côté, puis de l’autre, avec le vent frais des hauteurs dans la figure. les pneus du vélo chantent. face à la lumière diffractée dans la forêt on plisse les yeux, on les ferme un instant pour jouir du mouvement incessant, dans toutes les directions. ça continue ainsi pendant des kilomètres, puis on sort de la forêt, et la route devient moins abrupte en descendant vers remiremont.
(pages 137-138)