Depuis des années, il avait pris l'habitude de n'avoir que deux livres avec lui- un exemplaire abîmé des sonnets de Rilke, le Parzival de von Eschenbach. Et aujourd'hui, pendant trois jours, il avait le fonds de la plus grande bibliothèque du monde étalé devant lui et, tel un voyageur du désert qui serait tombé sur une oasis, il se laissait envahir par les odeurs et les textures des pages imprimés.