Un étrange western qui tient plus du Jane Austeen que du Haycox ou du Will Henry ou même du Louis L'Amour. Preuve en est, l'incontournable héroïne tient de l'oie blanche qui fait lire à son prétendant-cow boy du Jane Austeen ...et il ne lui en tient pas rigueur...il ne l'abandonne pas "en partant dans le soleil couchant sur sa fidèle monture" !
Pas franchement crédible. Le romantisme l'emporte trop sur le quotidien d'un ranch ...trop fleuri, trop poli.
Malgré tout, lorsque l'auteur décrit les facéties des cow-boys, l'affection qui peut unir un cow-boy et son cheval (son unique bien sur terre avec sa selle le plus souvent), le déchirement personnel lorsqu'il s'agit de faire justice soi-même dans un pays sans loi et de lyncher un ancien compagnon devenu voleur de cheval...on réalise ce qu'aurait pu être ce western avec moins de douceur et plus de poigne.
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