P. Costa

A y regarder de plus près, nous sommes pris entre les rouages de notre cerveau qui pilote une grande partie de notre vie. En somme, nous fonctionnons souvent sur le mode de la pulsion ou de la compulsion, puis notre cerveau redevient raisonnable une fois qu'il a eu sa "dose" de sensation agréable. Nous voilà alors avec l'impression de ne plus être heureux, de devoir aller chercher le bonheur quelque part, que ce qui nous rendait heureux ne suffit plus. Accoutumance, habituation, lassitude sont des synonymes qui permettent de décrire le fonctionnement de notre cerveau farceur. Sa plus grande farce, c'est de nous faire croire que le bonheur acquis ne suffit plus et qu'il faut le chercher ailleurs.