L'évènement essentiel annoncé par les prophéties, ce n'est pas le jugement du monde, ni la restauration d'Israël, ni même le triomphe de l'Église : c'est l'avènement glorieux du Fils de Dieu. Aussi n'est-ce pas sans raison que nous avons intitulé notre livre tout entier : "Le retour de Jésus-Christ". Sans l'apparition de celui que nous attendons, toutes les prophéties seraient sans objet. L'avenir serait vide, et nous serions les plus malheureux des hommes.
(page 249)
« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force » 2 Tim. 3. 1-5.
Paul ne nous donne-t-il pas ici la photographie de notre société ? L’apostasie annoncée par Jésus est accompagnée par le plus grand désarroi dans le monde moral, social, économique…
(page 72
"Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche;" Apoc. 1.3.
Le retour de Christ est annoncé dans la Bible par un nombre si considérable de passages (1527 dans l'Ancien Testament, et 319 dans le Nouveau, dit-on), qu'il n'est guère de sujet plus important pour le chrétien après la naissance et la mort du Sauveur. (préface p.7)
Pour le croyant sincère, rien n’est plus merveilleux que la perspective du retour de Christ. Ce jour-là aura lieu, enfin, la délivrance tant attendue. Il n’y aura plus de souffrance ni de péché. Nous célébrerons dans la gloire et l’allégresse les noces de l’Agneau, avec les rachetés de tous les temps et tous nos bien-aimés morts dans la foi. Nos yeux verront le Roi dans sa magnificence, nous serons transformés à son image et nous entrerons avec lui dans son règne.
Dans la situation désespérée du monde, les croyants seuls entrevoient un avenir réconfortant. Nous sommes étrangers et voyageurs sur la terre, mais nous attendons « la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur », Héb. 11, 10-13. C’est pourquoi nous répétons chaque jour : « Que ton règne vienne ».
(page 25)