Oui, le pire était possible, le pire était là, se rapprochait à chaque pas. Le pire : le camion. Dans son esprit il hurla, se débattit, mais cette fois encore son corps agit seul. Il marchait comme un automate, tel un condamné à mort qui avance vers la potence.
Il ne survivrait pas une deuxième fois, pas une deuxième fois, pas une deuxième fois, non. Cette fois, l'Autre Homme le tuerait. Il était trop cassé, endolori, dévasté au plus profond de son âme pour pouvoir affronter un deuxième massacre.