L’histoire des sciences n’est pas l’histoire des progrès de la science, l’histoire d’une sorte de marche inexorable vers le progrès scientifique, même si c’est ainsi que beaucoup la conçoivent. [...] Ce qui intéresse plutôt l’historien des sciences c’est l’histoire des problèmes et la nature des approches choisies pour les résoudre, c’est-à-dire l’histoire de ce que les philosophes des sciences nomment des « problématiques ».