4eme de couverture
La rencontre de Catherine, jeune diplômée de médecine, avec les indiens Wayus va transformer son monde. Pascal Carrère nous fait découvrir les mœurs de la société colombienne, des trafiquants de pierres précieuses, des garnisons éloignées, puis nous fait partager une aventure où la mythologie amérindienne donne tout son sens à l’existence humaine.
Dans cet ouvrage, consacré à la Colombie, au peuple Guajiros, et plus largement à l’Amérique latine, deux mondes s’affrontent, un monde hispanique brutal, au charme rude, et l’univers des chamanes où les songes et les esprits prédominent. Les personnages de Le monde à revers comme Don Alvaro, cacique d’une cité pétrolière, Ernesto, joueur de rugby au grand cœur, et Maleiwa, chamane intemporelle… entraînent notre imaginaire dans des histoires étonnantes, qui marquent le parcours de Catherine, dont le destin se joue dans des rêves.
Pascal Carrère sait jouer à merveille de ses talents de conteur érudit pour nous plonger successivement dans la haute société de Bogota, la culture populaire colombienne, la vie et la mythologie des indiens Wayus.
Michel Lévêque
4eme de couverture
Au bout, la Région Vide raconte l’Afrique, une Afrique comme peu l’ont connue, belle et aride, douce et abrupte. Mais aussi une Afrique rongée par deux maux : l’islamisme et l’Ebola. C’est en fuyant la violence religieuse et la maladie qu’Alfa, le pisteur, nous fait traverser ce pays imaginaire qui mélange l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. On retrouve un peu de Kenya, ou bien de Burkina Faso ou peut être de Tchad.
Alfa incarne l’Afrique traditionnelle, celle des ancêtres des marabouts et de la magie. Avec lui, on découvre une région sans frontières, des paysages et des animaux, mais surtout des histoires. Parce qu’Alfa est aussi conteur au Sakeso.
Cette traversée du continent en quête d’une oasis luxuriante nous emporte dans cette terre craquelée par la soif, dans cette tourmente africaine. Tout cela se passe sous le regard et les signes de La’aba, cet être mystique qui représente le tout et apparaît soit en rêve soit sous la forme d’animaux pour guider le héros.
Avec minutie et sensibilité, la plume de Pascal Carrère se fait l’interprète de ces péripéties, comme si l’auteur était lui-même africain, griot héritier d’une longue tradition de conteurs.
Marie-Caroline Carrère