L’homme avait d’évidence fait naufrage dans un océan de néant. Et même naufragé, il ne criait pas, il n’appelait pas au secours ; il ne se rendait même pas compte qu’il s’était noyé, car il ne pensait plus. Tous les problèmes de la planète et de l’humanité avaient leur origine première dans cette dégénérescence de l’homme. Qu’il s’agisse de la crise du climat, de la mort des espèces animales, de la disparition de la vie sur terre, des pandémies, des guerres, de la perte de la fraternité, tout était lié à cette dégénérescence humaine. Les problèmes ne tombaient pas du ciel tout seul. L’homme avait cessé d’être un homme, c’était là le drame cuisant et la source de tous les maux.