Lorsqu’un pays obtient l’organisation des JO, ses équipes nationales sont qualifiées indépendamment de leur niveau sportif. Afin de ne pas paraître ridicule, l’Etat organisateur utilise les naturalisations pour renforcer son équipe. Ainsi, aux Jeux d’Athènes, l’équipe grecque de softball était composée de 13 Américaines d’origine grecque (ayant un grand-parent grec) qui ne parlaient pas le grec et n’étaient jamais allées en Grèce.
Au fil des olympiades, le choix de la ville hôte est devenu un enjeu symbolique, financier et politique. À Copenhague, en octobre 2009, lors de la présentation des dossiers des villes candidates pour 2016, le premier ministre japonais, les présidents du Brésil et des Etats-Unis, celui du gouvernement espagnol ainsi que le roi d’Espagne se sont déplacés ! Preuve s’il en est de l’importance de l’enjeu, les budgets annoncés des Jeux de Londres (2012), de Sotchi (2014) et de Rio (2016) dépassent déjà les 10 milliards de dollars chacun.