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Citation de pascalpoiget


Elle lui sourit à nouveau :
- Voilà. C’est ça, le jeu de Marienbad.
- Le jeu ? Je croyais que c’était un film ?
- Ce que je viens de vous lire, c’est un passage du script. Ou plutôt du ciné-roman. Vous savez, tout se joue entre le structuré, le déstructuré ; l’ordre et le désordre ; les règles et le hasard…
Les jeux sont très présents dans ce film, symbolisant les hasards du destin (dominos) mais aussi le bluff (poker). Mais le jeu le plus caractéristique est une sorte de jeu de Nim, qui sera connu ensuite, grâce au film, sous le nom même de jeu de Marienbad.
Un des personnages - en fait le supposé mari de la femme à qui le personnage principal du film essaie de remémorer une liaison passée - joue partie sur partie avec détermination et froideur, et ne perd jamais. Il joue avec des cartes, des dominos ou des allumettes. Il prononce même cette phrase « Je peux perdre, mais je gagne toujours… ».
Tout le film est en trompe-l'œil, y compris jusque dans le fait que la narration, qui cite maintes fois le lieu, n'indique jamais que l'action se passe à Marienbad. Qui plus est, le film n'y a pas été tourné, mais dans trois châteaux allemands différents, dont celui de Nymphenburg à Munich.
Je vous signale que ces dernières phrases, c’est à nouveau du Wikipédia. Et je peux vous certifier que tout est vrai. D’ailleurs, pour vous le prouver, nous allons y jouer.
- Mais comment ? Jouer à quoi ? Je ne vais pas…
- Je vais vous guider, par des exemples. Je vais prendre sept exemples, comme les sept cartes de la première ligne. Sept exemples de rupture.
- De rupture ?
- De rupture.
- Et je gagne quoi ? J’y gagne quoi ?
- L’enjeu du jeu ? Vous peut-être… Ou peut-être moi. C’est à vous de jouer.
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