Né en 1962 à Quimperlé dans le Finistère, Pascal Jaouen est
émerveillé dès sa plus tendre enfance par les costumes traditionnels et les coiffes brodés main. Il s’nscrit dès l’âge de 8 ans au cercle celtique de sa ville natale, puis à Elliant et ensuite à Pont-LAbbé. La diversité des motifs et des techniques de broderie des différents pays de Bretagne le fascinent. En 1985, il intègre le cercle de Pont-L’abbé et en devient rapidement le président. Membre de la Confédération War’l Leur, il participe à l’atelier de broderie où il fait ses premiers pas et ses premières aiguillées de perles et de fils avec la brodeuse chevronnée, Viviane Hélias.
Très vite initié, il donne des cours de broderie au sein de la confédération ainsi qu’à Pont-L’Abbé et anime l’atelier
« Le samedi du brodeur » au Musée départemental breton à Quimper. Passionné, il effectue un travail de collectage de motifs et de techniques dans le pays de Cornouaille à la recherche de procédés et de points absents des ouvrages car seulement transmis oralement. Puis, Il suit une formation chez Lesage à Paris.
Jardinier paysagiste de métier, l’idée de se consacrer entièrement à sa passion de brodeur germe. D’autant plus qu’il a pris conscience de l’urgence de sauvegarder et de transmettre ce merveilleux savoir-faire des brodeurs bretons en voie de disparition. De fil en aiguille, il crée sa propre entreprise « l’Ecole de broderie d’Art de Kemper » en 1995.
Seul enseignant au départ, la structure en compte aujourd’hui
cinq sur une quinzaine d’écoles jusqu’à Nantes, sans compter les stages dans différentes villes de France
et à l’étranger.
Il est l'auteur d'articles et d'ouvrages relatifs à l'art de la broderie glazig.
A l'âge de sept ans, l'enfant avait le même vêtement que l'adulte. Avant, filles et garçons portaient une robe. Tout comme leurs aînés, ils ont un habit soigné pour les fêtes : bonnet brodé à la perle, au fil...
Même si la population glazik était, au XIXe, essentiellement paysanne, elle n'avait rien à envier question mentalité aux autres catégories sociale. Après tout, on est toujours le pauvre de quelqu'un. Chacun cherchait à se distinguer de son voisin et utilisait la broderie comme signe extérieur de richesse.