Ne rien entendre. Je me bouche les oreilles et me parle en même temps. Mes mots résonnent dans ma tête. J’appelle mon frère, je lui dis qu’il n’aurait pas dû partir, nous abandonner, je lui dis que j’ai oublié le Japon et les geishas aux lèvres cousues d’un coquelicot rouge, qu’il peut revenir, que ses mensonges ne comptent pas. Et la détonation retentit.