L’amitié est ce miracle : l’autre surgissant en première personne du singulier dans l’espace des interlocuteurs. L’amour est un tout autre miracle (et un tout autre typhon), c’est tu, c’est la deuxième personne absolue, c’est l’autre, c’est la différence sexuelle, le visage incompréhensible auquel le je s’adresse sans savoir à qui il a affaire et sans savoir comment s’y prendre