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Citations de Pascal Salin (136)


Mais cette utilité tient aussi – et même surtout – à la capacité de la monnaie à maintenir le pouvoir d’achat. En d’autres termes une monnaie est d’autant moins utile qu’il y a plus d’inflation.
(p. 128)
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…on a régulièrement interprété comme une « insuffisance de liquidités internationales » ce qui constituait un excès de monnaies nationales par rapport aux réserves internationales.
(p. 115)
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Or, un pays peut toujours échapper à la contrainte des changes fixes par un changement de parité, bien que cela constitue la rupture d’un engagement pris à l’égard des citoyens et des autres pays et même un acte contraire à la « Constitution monétaire internationale ». Mais seuls les gouvernements peuvent se placer dans l’illégalité sans en recevoir de sanction.
(p. 115)
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…la traditionnelle et mythique liaison qui est faite entre la monnaie et la souveraineté.
(p. 112)
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Même si, globalement, le monde aurait intérêt à ce que les règles du jeu de l’étalon-or soient respectées, il se peut que des comportements particuliers aboutissent à faire éclater le système. Il y a à cela une raison fondamentale, à savoir que les citoyens ont intérêt à la stabilité des prix, mais que les banques centrales, c’est-à-dire ceux qui les gèrent, n’y ont pas nécessairement intérêt. En effet, les excès de création monétaire permettent de prélever un impôt inflation sur les citoyens ; ils permettent aussi de donner une impulsion temporaire et illusoire à l’activité économique, ce qui est tentant pour des hommes dont l’horizon est court, à savoir les gouvernants, dans la mesure où ils ont pris le contrôle de la Banque centrale. (p. 81)
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Au lieu de s’interroger sur la validité des politiques monétaires qu’ils menaient, les hommes que l’on a coutume d’appeler des « autorités monétaires » ont cherché des gadgets techniques pour augmenter les « liquidités internationales », d’où cette profusion de prétendus plans de réforme du système monétaire international que l’on a vu fleurir dans les années soixante et dont l’intérêt essentiel a été de donner quelque notoriété supplémentaire à des hommes pour qui l’exercice de l’autorité n’était pas un objectif suffisant.
(p. 78)
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Une expansion monétaire beaucoup plus importante que ce qu’impliquait le bon fonctionnement de l’étalon-or à conduit à l’effritement continuel de ce système. Mais au lieu de reconnaître qu’elles avaient créé trop de monnaie nationale par rapport à la base-or du système et au lieu de détruire, par conséquent, ces excédents, les banques centrales ont préféré prétendre que la base-or était insuffisante.
(p. 68)
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…les Etats ont prétendu intervenir de plus en plus dans la vie économique au cours du XXème siècle, qu’ils sont arrivé à faire croire qu’il était légitime de leur remettre le pouvoir monétaire et qu’ils sauraient l’utiliser pour assurer la prospérité et le plein emploi. La théorie keynésienne, malgré ses obscurités ou plus probablement à cause d’elles, est venue donner une caution d’apparence scientifique à ces pratiques.
(p. 67)
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…le responsable de l’inflation c’est celui qui crée trop de monnaie.
(p. 55)
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…en régime de changes fixes un pays importe l’inflation mondiale.
(p. 40)
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La démarche de l’économiste consiste à construire un modèle – qu’il soit formalisé ou non – c’est-à-dire une théorie explicative, à en tirer les conséquences (par exemple sur le prix des biens étudiés) et à confronter ces conclusions aux phénomènes effectivement observés.
(p. 23)
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L’inflation, c’est la dépréciation de la monnaie. Peut-on ignorer la monnaie pour parler de l’inflation ?
(p. 23)
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L’histoire monétaire du XXème siècle n’est rien d’autre que l’histoire de la destruction d’un système institutionnel par l’arbitraire bureaucratique. Et ce qui est peut-être le plus extraordinaire et le plus inquiétant dans cette histoire monétaire c’est que les quelques hommes qui ont accaparé ainsi le pouvoir monétaire aux dépens des citoyens sont arrivés à persuader ceux-ci de la supériorité d’un système prétendument plus rationnel, parce que « géré » par les hommes, soi-disant au profit des autres hommes. La preuve est définitivement faite pourtant que les « despotes éclairés », en substituant leur rationalité à celle de leurs administrés, ne peuvent que diminuer le bien-être de ceux-ci par rapport à ce qui se passerait si la propre rationalité de chacun pouvait s’exercer dans le cadre d’un système institutionnel approprié. Ce cadre institutionnel existe dans le domaine monétaire : c’est l’étalon-or – ou un système similaire – si l’on préfère les changes fixes, c’est, sinon, le flottement des taux de change sans intervention des banques centrales. Malheureusement, les banques centrales ont détruit l’étalon-or, elle font maintenant de même avec les taux de change flottants.
(p. 67-68)
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…la « bonne » théorie n’étant pas celle qui a permis d’atteindre de manière définitive la vérité – car on ne cessera jamais de s’en approcher sans jamais l’atteindre – mais celle qui obéit aux règles de la méthode scientifique (C'est-à-dire l’élaboration d’une hypothèse théorique et sa vérification par les faits). Ceux qui, par conséquent, craignent de voir s’ébranler leurs idéologies et leurs croyances ne devraient pas continuer leur lecture. (p. 8)
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Certains seront cependant tentés de défendre l’idée qu’il existe des décisions d’intérêt général qui n’ont rien à voir avec une série d’intérêts particuliers. Même s’il est impossible de trouver la logique d’une telle assertion – qui relève plus de l’acte de foi que de l’analyse rigoureuse du fonctionnement des sociétés humaines -, on trouve malheureusement des convictions de ce type dans l’analyse économique.

La théorie keynésienne, qui est LARGEMENT FONDEE SUR DES CONCEPTS MACROECONOMIQUES ARBITRAIRES ET INCOMPATIBLES AVEC LA LOGIQUE DE L’ACTION HUMAINE, en donne l’un des exemples les plus significatifs.
Et c’est précisément un réflexe de type keynésien - donc contestable – qui inspire la démarche concernant le grand emprunt national.
En effet, contre toute logique, Keynes a répandu l’idée que, pour sortir d’une crise économique, il fallait augmenter la « demande globale » et qu’il suffisait, par conséquent, que la puissance publique accroisse ses dépenses, MEME SI CELLES-CI NE SERVAIENT A RIEN.

CET HYMNE AU GASPILLAGE est évidemment devenu du pain béni pour des gouvernements toujours disposés à augmenter leurs dépenses afin de satisfaire leurs clientèles électorales.

(Ch. V, QUE CRAINDRE MAINENANT POUR DEMAIN ?, p. 190-191)
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[…] non seulement il y a, à notre époque, une importance trop grande des fonds empruntés par rapport aux fonds propres, mais, en outre, une grande partie des fonds prêtables a pour origine une création monétaire.

L’un des drames économiques de notre époque vient du fait que les banques peuvent indéfiniment créer de nouvelles encaisses monétaires – qui constituent donc des droits de propriété sur des ressources existantes – en accordant des crédits à partir d’une épargne inexistante.

Par un simple jeu d’écriture, une banque fait naître une créance à l’actif de son bilan – le crédit accordé à un emprunteur – et une dette monétaire au passif, à savoir les encaisses monétaires qu’elle délivre en contrepartie à son emprunteur et qui sont créées EX NIHILO !

(Ch. II, LA FAUTE A LA FINANCE ?, p. 82-83)
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