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Citations de Pascaline Alleriana (10)


Hélène hésite, respire largement, se ravise, bombe la poitrine… puis en une immense phrase qui parle de champagne, de fleurs, de baguettes, de riz, de poisson et de barquette en plastique, elle demande à Florent s’il aime les sushis.
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Regardant à nouveau Delphine, Gaétan se risque à lui demander si sa jupe passe à la machine.
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La voix de Laetitia devient un paysage. Attentif à ses gestes et à ses émotions, il progresse vers son corps, il devine tout : sensations, détails, réactions...
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L’humidité rappelle celle d’autrefois : l’air se renouvelle à peine dans ce passage étranglé, des souvenirs y flottent comme de la brume, des vies terribles y promènent leur spectre.
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L’homme va sur le port. Regarde la barque, les filets. Les cannes en cocotier, les hameçons. Quand est-ce qu’on sort taquiner le requin ? Eugène sursaute. Pierre explique que les requins sont paisibles, tant qu’on reste sans les attaquer. Il ne faut pas tuer les requins…
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Fort d’un vocabulaire étendu en français, fort aussi d’un dictionnaire de poche qu’il tient sur ses genoux, Kenneth évite maint piège au moment de passer commande au restaurant. Escargots, salades de foies de volaille, pâtés de tête, paupiettes de veau, andouillettes défilent sur d’autres assiettes que la sienne. Comme le fumet de ces plats le rebute, il fait mine de se moucher lorsque ceux-ci sont servis à proximité. Son appétit reste intact et madame Alice ne remarque rien.
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Elle va rester, elle veut rester, je la crois, je l’attends…
Elle ne sait plus, elle va partir, dans son short et son débardeur.
Je la touche, ses vêtements, sa peau sous le tissu.
Elle ne veut pas, elle veut bien, chez moi la nuit, veut s’habiller, sa robe, je peux l’attendre, elle reviendra… (« Biographie pacifique »)
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Etendue sous la couette, fatiguée par sa journée chargée, impatiente de celle qui l’attend le lendemain, la jeune femme s’endort rapidement. Toutefois, une curieuse impression la fait se réveiller presque aussitôt. Elle ouvre les yeux : un jeune homme est assis sur le lit de son côté, il la regarde fixement. (« Le Tisseur de rêves »)
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Alors qu’il saisit l’un des coffrets, il se rappelle qu’il n’a pas de cadeaux à faire cette année. Il n’aura plus de cadeaux à faire. C’est très triste. Gaëtan ne rejoindra personne pour les fêtes. Pour éviter de penser à cela, il se dit simplement qu’il peut s’en aller. Oubliant les viennoiseries, il sort les mains vides du centre commercial. (« Les Qualités d’une ville »)
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Agnès est merveilleuse lorsqu’elle s’approche, lorsqu’elle l’effleure de la main. Ils sont debout près du bar : dos cambré, elle s’accoude au comptoir. Elle parle et il la regarde. Déplaçant ses yeux sur elle. A sa demande : il a cette impression. A mesure qu’il la regarde, son vêtement se déplace. Elle oscille, s’incline, se redresse… Il reconnaît ses gestes. (« La Pizzéria du Vésuve »)
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