Pour Huysmans, la fiction est un déraillement de la vie, un chemin parallèle ouvert à l'intérieur même du vécu. Les mots s'emparent des faits et les fait siens pour réécrire la vie. L'univers des possibles s'ouvre à lui. La phrase se construit, s'allonge et prend corps. Elle court sur la feuille blanche et assouvit cet impatient besoin de jeter du mouvement dans le quotidien stable et sans rupture d'une vie bien ordinaire.