Les trains de nuit
Qui pourra me dire
Cette pureté qui nous ensevelissait ?
Qui connaît le pourquoi des gestes ?
Qui connaît la fuite inébranlable des choses ?
J’ai accompagné la meute des trains de nuit
Qui jappent au souvenir des lunes rousses.
En prononçant l’espace de ton nom,
Ils déchirent la lumière, transpercent mon image.