Je me rends compte que le quotidien des vaches exerce sur moi une fascination grandissante(...). Ceci étant, certainement que la lecture de tant d’atrocités donne à prendre du recul. Il faut voir, dans les élevages intensifs ce qu’on leur fait vivre. Sans doute que se plonger dans la souffrance d’autres que vous, suffit à rendre la vôtre plus douce. On y trouve comme dans un Paris-Match ou un Gala du reste, ce je-ne-sais-quoi qui donne à la tristesse quelque chose de romanesque. J’irais même jusqu’à dire quelque chose de glamour.
Ah, c’est pas gai la vie d’une vache, je vous jure ! Lever six heures. Fourrage sous le nez. Trayon au pis.