Deeping disposait d’une ligne à postes groupés, véritable mine d’informations confidentielles. La douzaine de maisons équipée du téléphone avait cette ligne en commun, et quiconque désirait écouter la conversation d’un voisin n’avait qu’à soulever le combiné. Tout le monde aurait donc dû redoubler de prudence, mais l’intimité engendre l’indifférence, sinon le mépris. Lorsqu’on utilise son propre téléphone, dans sa propre chambre, il est difficile de se débarrasser de cette illusion d’intimité.