Le policier ne répondit pas immédiatement. Il s’enfonça un peu plus dans son fauteuil et observa son hôtesse, dont le personnage s’accordait si bien avec l’atmosphère de la pièce. Le visage aux traits fins, au teint frais, lavé deux fois par jour à l’eau et au savon, rappelait une époque où l’artifice du fard n’était pas pour les dames comme il faut et où l’usage de la poudre de riz dénotait des mœurs légères.