La Terre, telle une baleine qui, d’un frôlement de sa queue, ferait voler en éclat un engin flottant un peu trop importun, peut se débarrasser de nous en quelques frémissements ou éruptions cutanées. Elle n’a pas besoin de nous pour se défendre. Nous la protégeons pour notre survie et non pour la sienne. Elle nous demande de mieux nous aimer en l’aimant. Peut-être nous propose-t-elle de faire passer au premier plan cette abondance pour laquelle nous sommes faits.