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Citation de lanard


lanard
20 septembre 2013
L'arrivée des étrangers (....) ne peut être discrète, et déjà le policier du village arrive. Très cérémonieux, courtois. Re-présentation; "Faguo [Français]..."
Ah! Ah!... Poignées de main, mais le bonhomme tourne en rond et ne sait comment aborder le problème, c'est-à-dire demander nos passeports, comme presque toujours en Chine. Lorsque le type est sympathique, comme c'est le cas aujourd'hui, nous abrégeons ses souffrances et lui tendons ces précieux petits calepins sensés vous donner le droit au voyage.
Ce qui l'intéresse avant tout, c'est le visa. Presque tous ls policiers que nous avons rencontrés pendant tous nos séjours ont eu la même réaction. Peut-être est-ce que parce qu'ils n'en voient que très rarement. Le permis spécial, par contre, ne semble être pour lui qu'une simple formalité sur laquelle il n'y a pas lieu de s'étendre: il porte un tampon, une étoile, l'homme en uniforme est donc couvert. Il pousse un soupir de soulagement, doublement heureux; d'abord, de ne pas avoir à nous réexpédier; ensuite, de ne pas avoir à nous le dire! Souriant, il nous tend nos passeports, et nous salue. Désormais nous sommes libres de nos mouvements, enfin, presque, il a la loi pour lui.
C'est ainsi que débute chacun de nos séjours chez les minorités nationales du Sud du Guizhou.
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