Je raccroche et descends rejoindre Juan à la réception, il traduit le récit de mon combat contre le ventilateur à son remplaçant, qui répond, impassible :
- je félicite monsieur pour ses réflexes. Nous sommes désolés de cet incident. N'oubliez pas que c'est l'embargo des gringos qui provoque ce genre de situation. Nous n'avons plus de pièces de rechange. Les criminels, ce sont eux. Ce sont les Américains qui vous ont lancé ce ventilateur à la figure. Soyez le bienvenu à Cuba, signor, et racontez ce qui s'y passe. Merci d'être là, nous allons régler votre problème, nous les Cubains nous réglons toujours les problèmes... (page 157)