Depuis une cinquantaine d’années, le chant de l’Aretrin des plaines s’est considérablement atrophié. Chaque nouvelle génération laisse apparaître des pertes de plus en plus importantes du patrimoine vocal de l’oiseau. Du « tiwillîîî ouwoutoûoûîtôu » qu’il lançait initialement, au « tîwîîoûwîîroû » des années soixante, il n’émet plus actuellement qu’un cri rauque : « tioû tê ».
De récentes recherches ornithologiques ont démontré que l’Aretrin a tendance à quitter le nid familial trop tôt, alors qu’il n’a pas encore totalement assimilé les caractéristiques de son espèce. Le besoin d’autonomie l’emporterait sur l’instinct de conservation. Aucun indice ne permet cependant d’affirmer que l’aretrin des plaines soit en voie de disparition.