La lecture des Misérables, je dois l'avouer, remplit ma vie pendant des semaines. Car je lisais toujours à petites doses, en enregistrant chaque mot. Que de phrases ! Que d'images ! Que de mouvement, de pullulement de génie ! J'étais perpétuellement nourri, ébloui. ... Ce qui m'envoûtait était la force du mythe, de l'épopée, la puissance d'ensemble du tableau et l'extraordinaire invention du style.