Paulo
Elle avait accumulé tant de tableaux chez nous que l'idée de Musée m'était familière avant que je sache parler.Il y en avait sur tous les murs, dans toutes les pièces. Peu lui importait que je trouve ces chefs-d'œuvre souvent sinistres et inquiétants- c'est à Soutine que je dois mes plus beaux cauchemars. L'initiation aux Beaux-arts ne faisait pas partie du programme d'éducation de ma mère , mais heureusement, Jean Walter,
l' homme dont je rêvais qu'il soit mon père, a pris les choses en main.
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