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3.48/5 (sur 300 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 01/07/1946
Biographie :

Patrick Raynal est un écrivain, éditeur, scénariste, traducteur et journaliste français.

Après avoir fréquenté de nombreux collèges, à 14 ans il rejoint son père à Saint-Paul-de-Vence et, en 1969 obtient une maîtrise de lettres modernes à la faculté de Nice, ville qu'il mettra en scène dans ses premiers romans. Il milite activement dans les mouvements d'extrême gauche.

Il devient critique spécialisé en littérature policière pour "Nice Matin" de 1982 à 1988. En 1982, il publie "Un tueur dans les arbres", son premier roman. Il obtient le Prix Mystère de la critique 1989 pour son roman "Fenêtre sur femmes" (1988).

En 1989, il propose à "Télérama" un reportage aux États-Unis sur quatre écrivains de son panthéon américain : James Crumley, Jim Harrisson, Tony Hillerman et Richard Ford. Il découvre au cours de ce voyage la ville de Missoula (Montana) et ses nombreux écrivains. Considéré comme un spécialiste de la littérature américaine, il collabore, de 1990 à 1995, au journal "Le Monde" (Le Monde des Livres).

En 1991 Antoine Gallimard lui confie la direction de la fameuse collection de polars "Série noire" qu'il dirigera jusqu'en 2004. En 1992 il crée la mythique collection "La Noire".

Depuis novembre 2004, il a rejoint les Éditions Fayard (Collection Fayard Noir). Il est également scénariste, et a participé, en 1998, à l'écriture du film "Le Poulpe" avec Jean Bernard Pouy et Guillaume Nicloux.

En 2008, il a publié chez Flammarion "Lettre à ma grand-mère", un récit autobiographique sur le parcours de sa grand-mère, déportée à Ravensbrück pour faits de résistance.

Il collabore à la revue "XXI" (reportage en automne 2008 : "Aux sources du polar nordique", XXI, n°3 et en 2009 : "Henning Mankell au Mozambique", XXI Hors série).

Auteur de préfaces, il a signé celles des deux volumes de "Georges Simenon, romans américains" parus aux éditions Omnibus en 2009. Conseiller littéraire du Salon du Livre de Colmar, il invite une vingtaine d'écrivains sur l'espace "La Tasse de T de Patrick Raynal".

Depuis 2010, il enseigne l'écriture créative à l'Institut des Sciences Politiques.

Patrick Raynal est lauréat du Prix Arsène Lupin 2013 pour "Au service secret de Sa Sainteté" (L'Écailler, 2012).

En 2015, il participe à la rédaction de l'ouvrage "C'est l'histoire de la Série Noire, 1945-2015", pour les 70 ans de la Série noire.
Père de trois enfants, il est marié depuis 1970 avec Arlette Lauterbach, traductrice et auteure.
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Lord Gwynplaine - Jean-Bernard Pouy et Patrick Raynal - LTL # 152

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... Vous avez un dictionnaire?
- Si c'est pour "nosocomiale", c'est inutile. Ça désigne une infection qui se répand à l'hôpital.
- Vous avez fait médecine?
- Non, juste des mots croisés.
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Mais ce soir-là, j'étais si noir que le blues et l'alcool clapotaient entre mes tempes comme les eaux sombres du fleuve des enfers.
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Patrick Raynal
Quand on est fils de Calabrais et qu'on réside dans les HLM de Nice-Est, on apprend vite à cogner avant que le ton ne monte vraiment.
Comme disait mon père, "si tu veux qu'il t'aiment, commence par les attendrir".
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-Tu n'as pas changé, mentit-il.
-Bien sûr que si, Art. J'ai pris sept ans, comme toi.
-Mets-en quatorze pour moi. A New-York les années comptent double.
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- Tu le connais, Job, oui ou merde?!?!
Gabriel l'attrapa par le bras et fila vers la sortie. Il vit les deux Harley et, tout de suite après, les deux clowns déguisés en Hell's qui tournaient autour de la Norton en filant des coups de latte dans les pneus.
- Non, je le connais pas mais c'est pour lui que je suis venu, souffla-t-il à voix basse. Je t'expliquerai dès que j'en aurai fini avec ces guignols.
Il arriva juste à temps pour bloquer un méchant coup de botte destiné au feu arrière de la Commando. Le type eut l'air surpris et le Poulpe lui sourit gentiment.
- Excuse-moi, mon gars. J'ai cru que t'avais pas vu ma bécane.
De près, ils avaient l'air de sortir d'un remake albanais d'un film de Corman. Un petit gros et un grand maigre, deux cloches cradingues comme des fonds de bennes à ordures.
- T'as vu une bécane, Slim? fit le petit gros.
- Que dalle, Fatty. C'est juste un tombereau de merde au milieu du chemin.
- Vous avez raison, les gars, rigola le Poulpe. On va quand même pas se fâcher pour un tombereau de merde.
Du coin de l'oeil, il vit Loulou se rapprocher. Gabriel se demanda comment le mastard allait réagir. Leur sortie du bar avait pu passer inaperçue, pas une bagarre de rue. Les deux tocards étaient en train d'assimiler la situation. Le Poulpe les prit par les épaules et les poussa vers les Harley.
- Ca, c'est des bécanes, les gars. Pas des tombereaux de merde. Loulou, va donc chercher des bières pour mes potes.
Loulou rigola et fila vers le bar. Les deux clowns se regardaient en se demandant où ils avaient lâché le film.
- Tu serais pas en train de nous embrouiller, des fois? fit Slim. Tu roules sur une putain de Commando et tu dis que c'est un putain de tombereau de merde.
- Ecoute-moi, mec. J'aime la baston autant que toi mais c'est pas le bon soir et c'est pas non plus le bon endroit. Dis-moi où je peux vous trouver et je te ferai bouffer tes dents avec plaisir. Mais pas ici. T'as pigé, mec? Pas ici.
- Attends un peu mec, grogna Fatty. Tu veux dire que t'es pas du coin.
- T'es en plein dedans, champion. Je viens juste d'arriver et j'aimerais bien y rester encore un peu, si tu vois ce que je veux dire.
- Merde, mec. Je te reçois cinq sur cinq. Arrêtez le carrelage, hein? Arrêtez ce putain de carrelage.
- Cinq sur cinq, mec, renchérit Slim. On est toute la journée chez Joe Bike. C'est un troquet de Lorient. Tu peux pas le manquer.
Ils se levèrent comme un seul homme et, d'un seul coup de kick, ils arrachèrent leurs machines du secteur.
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Le soleil avait décidé de faire mentir la légende et il frimait dans un ciel bleu comme une carte postale. La lumière inondait le vert des pins, le blanc des maisons, le beige du sable et toutes les couleurs des bateaux qui s'exhibaient jusqu'au fondement, posés qu'ils étaient sur le fond d'un océan aussi sec qu'un arroyo navajo au mois d'août. Gabriel avait beau connaître la Bretagne, le spectacle d'une mer sans eau le laissait toujours un tantinet perplexe. Il avait certes entendu parler des marées mais ça n'expliquait pas ce qu'on faisait de toute cette flotte et des bestiaux qui vivaient dedans pendant que la boutique était fermée pour cause de sécheresse intermittente. Des gens bottés de caoutchouc marchaient sans s'en faire sur le plancher de Neptune. Ils avaient la tête baissée et grattaient le sable avec un air préoccupé. Gabriel se dit qu'ils cherchaient sans doute la bonde d'évacuation, histoire d'empêcher une bonne fois pour toute l'Océan de se barrer chaque fois que la lune lui faisait de l'oeil.
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Après tout, comme disait mon père, une visite, ça fait toujours plaisir.
Si c'est pas quand elle arrive , c'est quand elle repart.
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J'ai mis les gaz à fond et on s'est arraché.
Comme l'écrira James Crumley plus tard et à propos d'un autre bled : La meilleure vue qu'on puisse avoir de Port Arthur, c'est celle qui s'inscrit dans votre rétroviseur quand vous quittez la ville.
P.S. : Port Arthur/Texas : ville natale de Janis Joplin.
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La mère Duic était désolée. C'était une vieille fille d'une soixantaine d'années qui portait barbe et moustache avec une assurance de sapeur. Elle savait tout le mal qu'elle faisait au village mais elle était le seul soutien de sa soeur de soixante-deux ans, une demoiselle aussi solide que les casemates que les Boches avaient laissées le long de la pointe de Kerletu et à peu près aussi futée.
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Elle les vit repartir, ombres grises dans l'entrebaîllement de la porte. Ils la laissaient vivre. Pitoyables, idiots, sûrs de leurs muscles, de leur arme, de leur sexe, de leurs droits. Comment pouvaient-ils penser que ce corps écartelé, battu, ce corps de femme ruisselant de sang et de sperme, jubilait de passion et de haine ?
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