Il n’était pas possible de se retourner, ni même de se coucher côte à côte dans le tunnel. Le premier équipier, étendu de tout son long, creusait, le sable tombait autour de sa tête, il le poussait en arrière avec ses hanches, le numéro 2 (couché en sens inverse, la tête vers le puits) le ratissait avec ses mains et en remplissait les caisses. Quand celles-ci étaient pleines, il donnait une secousse à la corde, l’homme du puits tirait, prenait les caisses, amenait la plate-forme et les vidait dans des sacs d’équipement, stockés dans la chambre de dispersion.
CHAPITRE VII – LE CHEMIN DE FER SOUSTERRAIN