Participer aux Douze Coups de midi a peu ébranlé ma philosophie du pessimisme. J'étais très sceptique sur le fait de me rendre à la télévision, dans un univers que je trouvais superficiel et individualiste, en contradiction totale avec mon mode de pensée. Pourtant, sans me changer du tout au tout, le jeu m'a aidé à évoluer, à m'ouvrir aux autres, à mieux me considérer, à prendre du plaisir même. Qu'on ne s'y trompe pas, un pessimiste est parfois content. Comme les autres, je suis capable de rire, de plaisanter, d'être joyeux.