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Critiques de Paul Gerrard (9)
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Croque-diamant

Sous sa jolie couverture jaune, ce polar recèle une noirceur dont le lecteur ne prend que progressivement conscience... jusqu'aux révélations finales.

L'atmosphère sent bon les années 1960, avec le Mistral et ses pullman disparus.... et les personnages un peu typés.

Il n'en reste pas moins une lecture fort agréable pour une histoire bien menée.



À lire dans le TGV Paris-Marseille.

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La tournée du bourreau

Voici un drôle de polar publié en France au début des années 60. En effet ce roman flirte avec les codes du thriller et ceux du roman noir. Ce n'est pas si courant pour l'époque. Mayard est un ingénieur mais il est aussi représentant de la S.I.E.M.S dans le quart sud-est de la France. Un jours Magnard est sauvagement agressé par trois inconnus sur la route de Mende. Ses agresseurs l’enlèvent et le tiennent captif dans l'arrière-pays. Magnard réussit à se libérer et tue ses agresseurs. Mais il n'est pourtant pas tiré d'affaire. Il est à la fois poursuivi par les complices de ces kidnappeurs et aussi par les forces de police. Acculé de toute part il ira chercher du réconfort auprès de sa femme… Pas certain que ce soit ce qu'il ait fait de plus intelligent... Voici donc l'histoire de ce roman policier singulier. Les conséquences noires d'un massacre inachevé dans une cour de ferme française... On suit sans déplaisir ce récit même si régulièrement son rythme est ralenti par quelques détails inutiles. Mais au final on tient là un bon roman noir français.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Deuil en rouge

Ecrit en 1959 et couronné par le Grand Prix de Littérature Policière, DEUIL EN ROUGE rappelle le point de départ du roman de Nicolas Blake (adapté par la suite par Chabrol) QUE LA BETE MEURE. Un riche industriel rentre chez lui au volant de sa luxueuse Arion noire. Sa femme et ses deux filles se précipitent pour l’accueillir mais sont fauchées par un chauffard conduisant, lui aussi, une Arion noire. Décidé à se venger, notre homme voit l’enquête ne point aboutir. Il va alors demander à Steve Darras, son plus proche collaborateur (apparemment très proche de la défunte) de reprendre l’enquête avec l’aide de détective privé. Heureusement pour eux, l’Arion est une voiture peu courante et, rapidement, le nombre de suspects se restreint à trois.

Jean-Marie-Edmond Sabran (1908 – 1994), souvent caché sous le pseudonyme de Paul Berna, se dissimule cette fois sous le nom de Paul Gerrard. Il livre ici un roman court, rythmé et fort bien mené, en particulier durant sa première partie où l’homme de confiance Steve Darras enquête minutieusement afin de restreindre le nombre de coupables potentiels. « Est-ce vraiment un roman policier ? » se demandèrent les critiques de l’époque. Pas vraiment, en effet, plutôt un mélange de roman très noir, de drame psychologique et de suspense agrémenté d’une énigme sur l’identité du chauffard meurtrier. Ici, il n’y a pas de crime intentionnel, pas de complexe jeu d’alibi comme pouvait en présenter les romans d’énigme de l’âge d’or, seulement la conduite complètement imprudente d’une crapule voulant frimer dans sa voiture de luxe. On ne trouvera pas non plus de policier ni de détective dans ce DEUIL EN ROUGE : les héros sont des quidams dégouttés par l’inaction des forces de l’ordre et décidés à se venger.

Roman bien tassé n’ayant guère vieilli à l’exception de quelques tournures et vocabulaires argotiques (mais cela contribue également, quelque part, au charme de ces petits bouquins ancrés dans leur époque), DEUIL EN ROUGE propose 150 pages qui se lisent d’une traite et sans le moindre ennui. Du bon polar !


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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La Javanaise

Sandri et sa bande veulent régler son compte à la bande des rouquins : pour cela ils organisent un guet-apens au carrefour du Clou ; tout est organisé, planifié, minuté mais voila qu'une DS et une camionnette viennent stationner dans le carrefour et retarder le projet...le livreur et le mécanicien de la DS se disputent, on sort les armes et Sandri est tué...

Des truands tuent par accident un gamin de douze ans...

Mais on retrouve les voitures, qui avaient été volées toutes les deux. Mais dans l'une d' elles on trouve une liasse de vieux journaux...Le paquet pour lequel tous les témoins disent avoir vu les truands se battre, c'était donc de vieux journaux ?

Et si Sandri avait été tué exprès ?

Mais pourquoi tuer ce gamin que tout le monde connaissait dans le quartier, qui jouait presque tous les soirs dans le carrefour avec ses copains

Paul Gerrard, qui était très fort pour décrire des salauds de toutes sortes en a imaginé une collection pour cette histoire où il est bien difficile de trouver un personnage sympathique...

Et toujours cet humour grinçant qui, là, ne fait pas toujours rire.



Ce livre a été publié sous le pseudonyme de Paul Gerrard et non sous celui de Paul Berna, qui était celui des livres pour les jeunes. Voire la comtesse de Ségur

comme auteur proche, ça aussi ça fait grincer des dents...

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Les incandescentes

Il faut absolument lire ce livre pour comprendre :

- la tragique destinée de dames mures, riches et solitaires...trop riches et trop solitaires...

- comment des potiers, sans doute plutôt doués, se sont transformés en Landru sur-équipés...

- qu'un beau jeune homme brun peut en cacher un autre...

- que bêtise, paresse et inconscience mènent souvent droit au crime en série...

et parce que Paul Gerrard était vraiment un super auteur de romans policiers !!!



Je suis très étonnée de la liste des livres "proches" qui ont l'air d'être des livres d'économie très sérieux. Certes dans les Incandescentes ont a affaire a une petite entreprise familiale bien rodée qui fait de bonnes affaires.

Les potiers ont vérifié par hasard une recette ancienne qui consiste à faire "cuire" dans le four des protéines animales pour donner plus de profondeur aux couleurs... Mais je n'ai pas l'impression qu'on puisse tirer de ce livre des lois de fonctionnement de l'économie....ou alors....l'ironie irait encore plus loin que celle de Paul Gerrard...?

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Deuil en rouge

Livre publié en 1959 sous le pseudonyme de Paul Gérrard ( Paul Berna étant le pseudonyme "jeunesse")
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La Porsche Jaune

Ce livre de Jean Sabran a été publié en 1967 sous le pseudonyme de Paul Gerrard, pseudonyme de la plupart des romans policiers de l'auteur, Paul Berna étant son pseudonyme pour la jeunesse

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La sierra de l'indien mort

Un livre d'aventures pour les jeunes dont l'action se situe en Amérique du sud, précisément au Chili, au début du XIXème siècle. Histoire d'un jeune garçon discret qui va sortir de l'ombre pour devenir un héros.
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La Porsche Jaune

Drôle de roman, drôles de personnages, drôle d'intrigue... Pas désagréable, mais pas transcendant non plus. Un petit côté Agatha Christie, en moins bien. Et bien ça se lit ! Reste la Porsche, jaune de surcroît... Elle serait sans doute électrique, de nos jours...
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