Nous voyons souvent des hommes corrompus se détromper des préjugés religieux dont leur esprit a senti la futilité, en conclure très imprudemment que la morale n’a point de fondements plus réels que la religion ; ils s’imaginent que celle-ci une fois bannie, il n’existe plus de devoirs pour eux, et qu’ils peuvent dès lors se livrer à toutes sortes d’excès.