Toujours à portée des faveurs et des grâces, le courtisan n'est occupé qu'à exciter et fomenter les passions du maître, qu'à l'endormir dans le vice pour l'empêcher d'entendre les gémissements de son peuple. La patrie n'est au yeux du courtisan qu'un pays de conquête fait pour être mis sans cesse à contribution.