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Citation de Jacopo


L’ostracisme dans lequel l'État a tenu systématiquement à l'écart les œuvres de Degas n a servi de rien ; le maître a conquis sa vraie place. Mais ce mauvais vouloir des dirigeants de la rue de Valois et de la maison du coin du Quai Malaquais n’est-il pas toujours et obstinément exercé à l’égard des artistes dégagés de la sacrosainte formule officielle? S’il ne s était trouvé de généreux donateurs, que posséderait le Louvre d’œuvres de Corot, Millet, Rousseau, Decamps, Daubigny, Diaz, Manet, etc., etc. ?

Si les productions de Degas ont troublé, désorienté nombre d’esprits timides et incertains, cela vient, comme l’a écrit Castagnary dans sa préface du catalogue de l’exposition de Manet — avenue de l’Alma, en 1867, — de ce que « la sincérité d’un artiste donne à ses œuvres un caractère qui les fait ressembler à une protestation, alors que le peintre n’a songé qu’à rendre son impression. »

Il ne s’agit donc plus de défendre Degas, de faire le coup de feu pour lui. L’heure de la justice a sonné, le jour des verdicts équitables est venu. La grandeur et le beau de son œuvre sont presque universellement reconnus et proclamés.
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