Le tout était de continuer, de ne pas abandonner ; se fier à son instinct, être plus tenace; en vouloir.
J’avais attendu plus d’une heure en souhaitant qu’il meure, parce qu’on m’avait dit que son état était critique et que s’il s’en sortait, il serait handicapé à vie. Pour cette raison, j’espérais sa mort, pour lui, pour moi. J’ai vécu l’attente où tout peut basculer dans un sens comme dans l’autre. Puis le soulagement, presque une joie d’apprendre qu’il était mort ! Je brûlais de l’intérieur, presque honteux d’avoir souhaité sa mort. J’étais en enfer, abandonné du ciel et mon avenir semblait plombé une fois de plus !