Au contraire des cimetières de la Grande Guerre, magnifiquement entretenus, que l'on peut visiter en France, en Belgique ou dans le détroit des Dardanelles, les morts de la campagne de Sibérie reposent pour la plupart dans des tombes anonymes, et toutes les traces de leurs batailles, hormis quelques trous laissés par les balles dans la gare de Vladivostok, ont disparu à tout jamais de ces étendues vierges et désolées.