Pour ces jours de misère, le poète aimait à se composer un costume de situation. Du fond d’une armoire, il tirait un vieux carrick [manteau] […]. Ainsi affublé, il se couchait sur le tapis de sa chambre et fredonnait d’un ton lamentable quelque vieil air […]. Au premier mot que je voulais lui dire : “Qu’on me laisse, s’écriait-il en se voilant la face, qu’on me laisse dans mes haillons et mon désespoir !” Mais le soir arrivé, il jetait en l’air les haillons et mettait ses plus beaux habits.