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Citations de Paul de Musset (18)


« ... Jean-Pierre vit entrer une grande dame de figure singulière, qui ressemblait plutôt à une fée qu'à une femme. Son corps était un peu vaporeux et son visage défait, comme si elle relevait de maladie. Ses cheveux ne frisaient point du tout et lui tombaient jusqu'aux talons. Ses yeux étaient voilés par deux ruisseaux de larmes et son nez un peu enflé par le rhume de cerveau. Sa robe était entièrement grise et son manteau de même. Sur son écharpe de soie brillaient les sept couleurs de l'arc-en-ciel. »
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– Tu vas nous suivre, dit le sergent à Cicio. Où est ta chèvre jaune ?
– La voici.
– Il faut qu’elle nous accompagne.
– Est-elle accusée d’un crime ?
– Assurément. Elle amuse les gens tandis que tu fais tes coups.
– Et quels coups est-ce donc que je fais ?
– Les ordinateurs te l’apprendront.
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Pour ces jours de misère, le poète aimait à se composer un costume de situation. Du fond d’une armoire, il tirait un vieux carrick [manteau] […]. Ainsi affublé, il se couchait sur le tapis de sa chambre et fredonnait d’un ton lamentable quelque vieil air […]. Au premier mot que je voulais lui dire : “Qu’on me laisse, s’écriait-il en se voilant la face, qu’on me laisse dans mes haillons et mon désespoir !” Mais le soir arrivé, il jetait en l’air les haillons et mettait ses plus beaux habits.
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Le Bouquet

Que faites-vous là petite fille
Avec ces fleurs fraîchement coupées
Que faites-vous là jeune fille
Avec ces fleurs ces fleurs séchées
Que faites-vous là jolie femme
Avec ces fleurs qui se fanent
Que faites-vous là vieille femme
Avec ces fleurs qui meurent

J'attends le vainqueur. jacques prevert
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On ne saurait imaginer jusqu’où peut aller le langage des yeux lors­qu’on n’a pas vu des Siciliens converser ainsi entre eux. C’est tout une science qui échappe à l’homme du Nord, dont les sens endormis n’ont qu’un vocabulaire borné. Entre deux Siciliens des étincelles semblent jaillir et porter d’une cervelle à l’autre des idées que nous ne pourrions exprimer sans le secours de la parole. Un meurtre, un vol, une fourberie sont proposés, ac­ceptés et convenus tacitement par un clignement d’yeux, à la barbe d’un étranger, avant qu’il en ait le plus léger soupçon. Cette faculté du langage muet engendre en Sicile bien des petites conspirations et fait marcher en poste l’amour, cet éter­nel conspirateur.
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Le peuple de Palerme, plus romanesque et moins poète que celui de Naples, préfère les contes merveilleux et les récits de voyages au charme des vers. Le Napolitain ne se lasse jamais d’entendre le seizième chant de la Jérusalem du Tasse. Les amours et la délivrance de Renaud ont l’avantage de l’émouvoir depuis trois siècles ; de là vient que ses orateurs de places publiques ont reçu le nom de Rinaldi. Le Palermitain demande plus de variété ; il tient moins à la perfection de la forme qu’à l’intérêt du sujet, et, pour cette raison, les orateurs de Palerme s’appellent contastorie.
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Tour à tour laborieux et dissipé, il travaillait avec une ardeur incroyable, pourvu que rien ne vînt le distraire ; car une fois le travail achevé ou interrompu, le poète redevenait dandy.
(Paul de Musset, Notice sur Alfred de Musset, 1888)
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Paul Foucher, beau-frère de M. Victor Hugo, introduisit son camarade [Alfred de Musset] dans le cénacle où se réunissait tout l’état-major de l’école romantique.
(Paul de Musset, Notice sur Alfred de Musset, 1888)
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[…] lorsqu’il se présenta comme externe au collège Henri IV, Alfred de Musset se trouva à la fois le plus jeune et l’un des plus forts de la classe de sixième. Jusqu’à la fin de ses études, il obtint les meilleures places et des prix à toutes les distributions.
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On nous laissait la bride sur le cou et nous usions amplement de notre liberté. Le grand plaisir était de se proposer une expédition difficile ; par exemple, de faire le tour complet du jardin sur les murs, de monter dans un arbre jusqu’à une branche désignée d’avance.
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On lui faisait apprendre des fables, comme à tous les enfants ; il les récitait sans la moindre timidité, après quoi il courait embrasser tous les assistants et retournait à ses jeux.
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Notre mère, au contraire, usait de son autorité et se faisait obéir d’un mot ou d’un simple geste. Quand nous avions commis quelque faute, ses reproches étaient d’une éloquence qui nous inspirait plus de terreur que les punitions.
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Cet excellent père préférait la persuasion aux réprimandes. À l’appui de ses leçons de morale, il nous racontait des historiettes amusantes. Il se plaisait à raisonner avec nous, et nous invitait même à lui faire des objections, puis il se moquait de nous quand nos raisonnements ne valaient rien, ce qui arrivait souvent […].
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Victor de Musset faisait des vers pour son amusement. Il excellait surtout dans le genre burlesque. Il avait le tour d’esprit gai, la repartie prompte, et il savait quantité d’anecdotes qu’il racontait à merveille. Mais la plus précieuse de ses qualités était une chaleur de cœur qui l’a fait aimer de tous ceux qui l’ont connu […].
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"Le public est en retard avec moi. Il se fait autour de mes publications un silence qui m’étonne. Je n’ai pas la moindre envie de jouer le rôle de grand homme méconnu ; mais après dix ans de travail, j’ai le droit de me retirer dans ma tente. […] On me rendra justice, parce qu’il en est temps ; sinon, je me tairai." 
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Tous ceux qui ont connu Alfred de Musset savent combien il ressemblait à la fois aux deux personnages d’Octave et de Cœlio, quoique ces deux figures semblent aux antipodes l’une de l’autre. 
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Un soir, en rentrant vers minuit, par un temps affreux, j’aperçus dans la chambre de mon frère tant de lumières que je le crus en nombreuse compagnie. Il écrivait la Nuit de décembre. 
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Alfred de Musset est né le 11 décembre 1810, au centre du vieux Paris […].
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