Dans mon malheur, je me suis sentie très seule. Je me suis isolée, alors j'ai bu, un peu, puis un peu plus, et ça m'a rendu plus solitaire encore, parce que personne n'aime passer du temps avec une saoularde. J'ai bu et j'ai perdu, j'ai perdu et j'ai bu. J'aimais mon travail, mais je n'avais pas non plus un métier passionnant, et même si ça avait été le cas...Soyons franc, encore aujourd'hui, la valeur d'une femme se mesure à deux choses: sa beauté ou son rôle de mère. Je ne suis pas belle, et je ne peux pas avoir d'enfant. Je ne vaux rien.