Je crie ton nom
Puisque le monde est, me dit-on,
Aveugle, sourd, et sans souci,
Je crie ton nom.
Puisque l’écho d’une chanson
D’automne déchire mon âme ravie,
Je crie ton nom.
Puisque je n’ai plus l’illusion
D’atteindre un jour le Paradis
(D’ailleurs ce n’est plus de bon ton
De l’espérer dans cette vie…),
Je crie ton nom.
Et puisque avec ou sans raison
Je tais ton nom, mon bel amour,
Tout le chagrin
Crie le mien.