Lorsqu’elles sont arrivées, je leur ai expliqué, étrangement calme, la cigarette sans doute mal éteinte dans le lit, les deux mégots à côté du cendrier, la consumation, l’intoxication ou l’étouffement, impossible de savoir pour le moment. Je n’avais pas pu être prévenue plus tôt car je n’avais pas de ligne fixe et les pompiers, qui étaient arrivés sur place la veille peu après 19 heures, n’avaient pas trouvé mon numéro de portable.