YY.1
extrait 2
Il était en train de mourir derrière cette porte et elle scrutait en elle cette indifférence de minéral que l’approche de la mort n’arrivait pas à ébranler. Elle entrevoyait comme dans les lointains définitivement inaccessibles quelques échos de la passion qu’elle avait eue pour lui. Est-ce qu’on est encore soi après soixante ans de solitude et d’usure ? Pourtant je l’ai aimé d’un tel amour. Comme dans les livres. À en perdre et le boire et le manger. À me damner pour lui.
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