Au-delà d'une sorte de défoulement jouissif - U.G. s'en donne à coeur joie et tire tous azimuts sur nos préjugés les mieux établis, nos valeurs les plus sacro-saintes -, le message d'U.G. est simple : nous ne devrions pas l’écouter, ni écouter personne d'autre. Nous avons passé notre vie à écouter les autres; c’est la raison pour laquelle nous ne sommes pas heureux. Chacun de nous est unique. Nous n'avons pas à ressembler à quelqu'un d'autre mais seulement à être ce(lui) que nous sommes. C'est ce qu'U.G. appelle l'état naturel : non pas l'état naturel en général, puisque chaque être et a fortiori, chaque "éveillé" est une fleur unique de la vie ; mais notre état naturel, la vie telle qu'elle se donne en nous à vivre, à éprouver. C'est simple comme bonjour ! Pourtant, cela s'avère extrêmement difficile à cause du "mental", de notre pensée qui complique tellement les choses que nous n'arrivons pas à être... ce que nous sommes ! Penseurs compulsifs, nous demeurons prisonniers de nos idées, nos pensées, nos opinions, notre histoire génétique et familiale, la société... et nous n'avons pas prise directe avec la vie. U.G. dit qu'il ne peut rien pour nous, qu'aucun maître ni aucun système ne peut rien pour nous, et qu'il faut avoir de la chance ou espérer un miracle pour que se produise "l'explosion" à la racine de nos conditionnement qui nous libèrera...
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Une vision iconoclaste de la "zennerie" des moines orientaux...
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