J’avais rêvé d’un printemps… roucoulant comme le chant des colombes. Rieur et désinvolte comme la course du ruisseau. Parfumé comme une allée de muguets. De ces muguets dont j’avais souhaité garnir le parterre devant notre maison mais celui-ci a été encombré par les éclats de bardeaux de cèdre jusqu’en juillet. Les ruisseaux ont mis du temps à se tracer un sillon vers la lumière. Les oiseaux ont préféré nicher loin du vacarme des marteaux et des vociférations des ouvriers maladroits.