Les Quatre Saisons, par Tully Makker
L'été était toujours très chaud
Du temps où nous jouions ensemble
A présent qu'un automne a passé, puis un autre
Et que bien des printemps m'attendent,
Tous sans toi,
Je ne peux faire comme si de rien n'était
Sans me trahir
Nos froids hivers du Kansas ne te reverront pas
Ni moi non plus
Jusqu'à la fin de ma saison
Ce qui blesse mon égoïsme, ce n'est pas que tu sois partie,
C'est d'être encore là
Toute seule
Automne, hiver et printemps se poursuivent
J'espère que là où tu te trouves
L'été n'a pas de fin