MAFFIA À L.A.
Ce polar est construit de façon classique : un héros en perdition qui lutte contre une maffia dont les ramifications vont jusque dans la police. L’héroïne s’appelle Carole-Anne, elle est avocate à Washington DC, ceinture noire de karaté ( ça va lui servir!) ; elle est au fond du gouffre après le meurtre de son mari, et noie son désespoir dans l’alcool. C’est en allant à Los Angeles pour aider sa mère qu’elle va atterrir dans un village « humanitaire », créé pour faire le lien entre les populations noires et mexicaines, et qui va devenir le siège d’un sale trafic humain. La mère et ses trois amies, véritables personnages AgathaChristiens sont impliquées dans des meurtres qui curieusement ne déclenchent pas d’enquête policière ; de plus les cadavres n’ont pas d’identité connue…
Intrigue intéressante mais comme souvent dans ce genre de polar américain, le style est mauvais et/ou le texte mal traduit. C’est comme si les auteurs écrivaient au fil de l’eau en dictée vocale et se relisaient à peine !
De plus, et encore une fois, je ne comprends pas comment ce livre a pu être primé (Grand prix du roman d’aventure) par un jury normalement compétent et non vénal.
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