Un petit peu plus tard, il se passe quelque chose d'inattendu : le patron ferme le pub à l'heure légale et renvoie tous les clients chez eux.
Voilà le genre de désastreuse nouveauté engendrée par le tourisme lorsqu'il atteint le point de saturation. Dans les pubs des petites rues, les gens du coin vont bien sûr continuer à boire comme d'habitude jusqu'à ce que l'élimination naturelle fasse son office, mais les grands établissements tape-à-l’œil, fraîchement repeints, qui s'autoproclament "traditionnels", preuve qu'ils ne le sont pas, vomissent leur clientèle cosmopolite à peine éthylisée pile à l'heure sur les trottoirs.