Annabelle lisait tellement que c'en était maladif.
Lorsqu'elle n'avait pas un livre posé devant elle, ses yeux cherchaient sans relâche, en quête de papier imprimé, et lorsqu'ils trouvaient enfin, elle se jetait dans la lecture avec l'avidité d'un toxicomane contemplant une nouvelle dose de sa mortelle poudre blanche.