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Critiques de Peter Laird (17)
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Les tortues ninja, tome 1 : Les origines

Ce tome est le premier d'une série de 6 rééditant les premières histoires des Tortues Ninjas. Il comprend les épisodes 1 à 7, ainsi que le numéro spécial consacré à Raphael, initialement parus de 1984 à 1986, co-écrits, co-dessinés et co-encrés par Kevin Eastman & Peter Laird. Ces comics sont en noir & blanc. Il s'agit d'une réédition très soignée, dans un format une fois et demi plus grand que les comics d'origine, avec une couverture rigide, et des notes de Kevin Eastman en fin de chaque épisode.



Tout commence avec 4 tortues anthropoïdes acculées à un mur. Il y a Raphael armé de 2 sais, Michelangelo armé de 2 nunchakus, Donatello armé d'un bâton, et Leonardo armé de 2 katanas. Ils affrontent un gang de rue qu'ils mettent en déroute, puis disparaissent dans les égouts avant l'arrivée de la police. Ils rejoignent leur quartier général ou leur sensei évoque leurs origines, leur mutation provoquée par un produit radioactif contenu dans un conteneur tombé sur la voie publique.



Au fil de ces 7 épisodes (et du numéro consacré à Raphael), les quatre tortues ninjas sont confrontées aux ninjas du clan Foot, à des robots éliminateurs des rats, à des extraterrestres, à un robot dénommé Fugitoïd (pour Fugitive Androïd, le professeur Honeycutt), à l'armée. Ils vont perdre leur sensei, porté disparu pendant l'attaque des Mousers (les robots anti-vermine), et faire la connaissance d'April O'Neil, puis de Casey Jones.



Les Tortues Ninjas sont une marque mondialement connue, avec un nombre de produits dérivés incalculables, des séries de dessins animés, aux films, en passant par tout ce que l'on peut imaginer (des sous-vêtements, aux céréales). Mais au départ, elles ne mangeaient pas de pizza, ne portaient pas de bandanas de couleurs différentes, et n'avaient par leur initiale sur leur boucle de ceinture.



En découvrant ces épisodes pour la première fois (ou en s'y replongeant), le lecteur voit des personnages à l'apparence impressionnante, maniant des armes de combat, flanquer une rouste à des voyous à New York. Il a la surprise de voir apparaître un rat anthropomorphe qui raconte une histoire à dormir debout. Splinter aurait été doué de conscience (pour une raison jamais évoquée ou explicitée) alors qu'il était encore l'animal de compagnie d'Hamato Yoshi, et c'est ainsi qu'il aurait mémorisé les mouvements et les techniques auxquelles s'exerçait ce ninja. Puis il raconte une histoire de boîte contenant un produit radioactif, tombant sur la voie publique, alors qu'un adolescent pousse un vieillard hors de la trajectoire du camion. M'enfin ! C'est les origines de Daredevil ça ! Oui, Peter Laird & Kevin Eastman ne se sont pas cachés d'avoir écrit un comics parodiant les épisodes de Daredevil réalisés par Frank Miller. D'ailleurs le nom du clan de ninjas (The Foot) répond avec un sourire en coin à celui menant la vie dure à Daredevil (The Hand). Quelques pages sont composées sur le modèle perfectionné par Miller : une case verticale de la hauteur de la page, et les autres en drapeau, empilées les unes sur les autres.



Non seulement, les Tortues Ninjas doivent beaucoup au Daredevil de Miller, mais en plus leurs créateurs ont indiqué qu'ils rendaient également hommage au Ronin du même Frank Miller, aux New Mutants de Chris Claremont, et à Cerebus de Dave Sim. Le lecteur retrouve également des ninjas et des armes de pratiquants d'art martiaux (comme dans Ronin), une équipe d'adolescents (comme dans New Mutants), et des animaux anthropomorphes avec un sens de l'humour (comme dans Cerebus, toute proportion gardée). Enfin ils ont indiqué que n'étant pas très sûrs d'être capables de choisir des noms japonais réalistes pour leurs personnages, ils ont préféré piocher dans les artistes italiens de la renaissance (le nom de Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin, ayant un temps été envisagé).



Le lecteur plonge dans plus de 300 pages à la forte personnalité narrative. À de nombreuses reprises, Laird & Eastman ont expliqué que leur processus de création était collaboratif et qu'ils mettaient un point d'honneur à ce que l'un comme l'autre participent à chaque page à la fois au scénario et aux dessins. Ainsi chaque planche faisait la navette de l'un à l'autre, au point qu'il n'est pas possible de savoir qui a dessiné quoi. À première vue, le lecteur est frappé par l'emploi des trames mécanographiées. Chaque page, chaque case est habillée par des trames découpées en formes diverses. De ce fait, ce comics n'est pas en simple noir & blanc, ou même avec des zones de gris. Il est en noir & blanc avec des ombres et des textures réalisées à l'aide de trames noires ou grises, apposées sur les formes délimitées par les contours encrés, ou sur les fonds de case.



La qualité de la reprographie est élevée, et les trames sont bien reproduites sans effet de moirage. Le lecteur regarde des dessins avec une solide consistance du fait de la présence de ces trames. Du point de vue du dessin des personnages ou des décors, il peut voir l'influence de Richard Corben, dans l'approche de la représentation, pour des visages un peu grossiers, des plastiques un peu massives, ou encore des décors travaillés. Le travail des 2 artistes en devient un peu paradoxal en ce sens que le lecteur peut croire à la réalité des 4 tortues, leur visage simplifié, leurs émotions, la texture de leur peau ou encore celle de leur carapace. Mais à côté d'eux, les êtres humains (peu nombreux, entre les extraterrestres et les robots) semblent peu réalistes, peu crédibles (avec une anatomie parfois mal finie), et des visages grossièrement dessinés.



Par contre Eastman & Laird fournissent un travail conséquent pour donner de la substance à leurs arrière-plans et à leurs décors. Même sous les couches de trame, le lecteur peut apprécier le rendu usé et un peu sale des rues de New York. Il se retrouve à assister à des combats sur les toits de New York, comme si Daredevil pouvait surgir à tout moment. Il voit l’exiguïté du repère souterrain des tortues ou de l'appartement de Casey Jones. Il détaille les ordinateurs haute technologie (de l'époque, à c’est-à-dire des années 1980) du concepteur des Mousers, ou la technologie de science-fiction des tricératops anthropomorphes. Il peut sentir les effluves et les remugles des eaux des égouts. Il peut ressentir la poussière de l'arène dans laquelle les Tortues Ninjas se retrouvent à combattre comme des gladiateurs.



Dans les notes de Kevin Eastman en fin de chaque épisode (pas toujours très éclairantes ou très élaborées), il revendique également l'influence de Jack Kirby, et plus particulièrement de sa série Kamandi. Les artistes reprennent en particulier le principe d'un dessin en double page, occupant les pages 2 & 3 de chaque épisode (sauf pour le numéro de Raphael), qui en met plein la vue au lecteur. Effectivement, ils ne s'économisent pas dans ces compositions : les 4 tortues bondissant vers le lecteur toutes armes en avant, Raphael se jetant sur Michelangelo dans le salon, la vue des cités spatiales interconnectées. Ces artistes ont donc le sens du spectacle.



Au fil des épisodes Eastman et Laird se lance des défis narratifs visuels dans lesquels ils se font plaisir. Il peut s'agit d'un combat contre une armée de Mousers dans les égouts, d'une incroyable course-poursuite entre un combi Volkswagen et des voitures de police dans l'épisode 3, du long affrontement physique entre Raphael et Casey Jones, de Raphael planqué sur un luminaire dans le bâtiment TCRI (Techno Cosmic Research Institue), d'un combat en plein ciel entre l'aéroglisseur des Tortues et des soldats, ou de ce combat dans l'arène.



Si les personnages humains semblent parfois un peu bâclés, il est indéniable que ces 8 épisode introduisent 4 héros sortant de l'ordinaire, à l'entrain communicatif, respirant la joie de vivre, sans soucis existentiels, avec une bonne humeur au combat. Kevin Eastman & Peter Laird mélangent sans complexe leurs différentes influences, entre ninjas pas très efficaces servant de chair à canon anonyme, sensei sans réelle personnalité, jeune femme agréable et accueillante (sans grande personnalité), justicier urbain peu crédible à la personnalité pas très équilibrée (Casey Jones qui part casser du voyous avec des battes de baseball et des clubs de golf), et extraterrestres plus ou moins belliqueux (avec quelques séquences influencées par Star Wars).



Page après page, le lecteur se laisse gagner par cet entrain, ces aventures débridées, une imagination effervescente, et l'investissement visible des auteurs dans leur création. Les personnages principaux sont originaux et sympathiques, les aventures sont rapides et pleines de péripéties. Certes, les scénaristes utilisent des artifices propres aux récits d'aventure, avec quelques coïncidences bien pratiques, et il apparaît de temps à autre un cliché éculé en termes de situation ou de danger. Finalement, le lecteur passe un moment agréable à lire ou à relire ces aventures rocambolesques, ces tribulations hautes en couleurs, 4 étoiles. En plus il a conscience d'assister à la naissance d'un phénomène de société qui se lit encore avec plaisir plus de 30 ans plus tard, ce qui vaut bien la cinquième étoile. Enfin l'édition de Hi-comics est parfaite avec ce format plus grand, un papier assez épais pour éviter l'effet de transparence, et des commentaires de Kevin Eastman (un peu avare en anecdote intéressante).
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Teenage Mutant Ninja Turtles: The Ultimate ..

Voilà à quoi j'en suis réduit comme lecture hautement intellectuelle après un millier d'avis ! Cependant, ma honte se dissipe très vite devant la qualité de l'objet. Je ne m'y attendais pas et c'est donc une réelle surprise. On découvre quelque chose de beaucoup plus sombre que la série animée ou encore le film complètement loufoque.



Les 4 tortues Ninjas ont d'abord des noms qui sont influencés par des peintres de la Renaissance italienne (Raphael, Donatello, Léonard de Vinci et Michael-Ange). C'est vrai qu'il faut accepter le fait que ces tortues ont muté suite à une substance radioactive. Cependant, d'autres super héros ont vu leur pouvoir également conféré par un accident (Daredevil, Poison Ivy, Hulk...). Après, chacune de ces sympathiques batraciens ont leur caractère ce qui donne lieu à des joutes intéressantes.



J'ai été un peu surpris de découvrir l'univers de ces Ninjas non pas dans un manga mais dans un véritable comic. Les tortues Nijas n'ont certainement pas livrés tous leurs secrets...
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Teenage Mutant Ninja Turtles: The Ultimate ..

Ce tome est le premier d'une série de 6 rééditant les premières histoires des Tortues Ninjas. Il comprend les épisodes 1 à 7, ainsi que le numéro spécial consacré à Raphael, initialement parus de 1984 à 1986, co-écrits, co-dessinés et co-encrés par Kevin Eastman & Peter Laird. Ces comics sont en noir & blanc. Il s'agit d'une réédition très soignée, dans un format une fois et demi plus grand que les comics d'origine, avec une couverture rigide, et des notes de Kevin Eastman en fin de chaque épisode.



Tout commence avec 4 tortues anthropoïdes acculées à un mur. Il y a Raphael armé de 2 sais, Michelangelo armé de 2 nunchakus, Donatello armé d'un bâton, et Leonardo armé de 2 katanas. Ils affrontent un gang de rue qu'ils mettent en déroute, puis disparaissent dans les égouts avant l'arrivée de la police. Ils rejoignent leur quartier général ou leur sensei évoque leurs origines, leur mutation provoquée par un produit radioactif contenu dans un conteneur tombé sur la voie publique.



Au fil de ces 7 épisodes (et du numéro consacré à Raphael), les quatre tortues ninjas sont confrontées aux ninjas du clan Foot, à des robots éliminateurs des rats, à des extraterrestres, à un robot dénommé Fugitoïd (pour Fugitive Androïd, le professeur Honeycutt), à l'armée. Ils vont perdre leur sensei, porté disparu pendant l'attaque des Mousers (les robots anti-vermine), et faire la connaissance d'April O'Neil, puis de Casey Jones.



Les Tortues Ninjas sont une marque mondialement connue, avec un nombre de produits dérivés incalculables, des séries de dessins animés, aux films, en passant par tout ce que l'on peut imaginer (des sous-vêtements, aux céréales). Mais au départ, elles ne mangeaient pas de pizza, ne portaient pas de bandanas de couleurs différentes, et n'avaient par leur initiale sur leur boucle de ceinture.



En découvrant ces épisodes pour la première fois (ou en s'y replongeant), le lecteur voit des personnages à l'apparence impressionnante, maniant des armes de combat, flanquer une rouste à des voyous à New York. Il a la surprise de voir apparaître un rat anthropomorphe qui raconte une histoire à dormir debout. Splinter aurait été doué de conscience (pour une raison jamais évoquée ou explicitée) alors qu'il était encore l'animal de compagnie d'Hamato Yoshi, et c'est ainsi qu'il aurait mémorisé les mouvements et les techniques auxquelles s'exerçait ce ninja. Puis il raconte une histoire de boîte contenant un produit radioactif, tombant sur la voie publique, alors qu'un adolescent pousse un vieillard hors de la trajectoire du camion. M'enfin ! C'est les origines de Daredevil ça ! Oui, Peter Laird & Kevin Eastman ne se sont pas cachés d'avoir écrit un comics parodiant les épisodes de Daredevil réalisés par Frank Miller. D'ailleurs le nom du clan de ninjas (The Foot) répond avec un sourire en coin à celui menant la vie dure à Daredevil (The Hand). Quelques pages sont composées sur le modèle perfectionné par Miller : une case verticale de la hauteur de la page, et les autres en drapeau, empilées les unes sur les autres.



Non seulement, les Tortues Ninjas doivent beaucoup au Daredevil de Miller, mais en plus leurs créateurs ont indiqué qu'ils rendaient également hommage au Ronin du même Frank Miller, aux New Mutants de Chris Claremont, et à Cerebus de Dave Sim. Le lecteur retrouve également des ninjas et des armes de pratiquants d'art martiaux (comme dans Ronin), une équipe d'adolescents (comme dans New Mutants), et des animaux anthropomorphes avec un sens de l'humour (comme dans Cerebus, toute proportion gardée). Enfin ils ont indiqué que n'étant pas très sûrs d'être capables de choisir des noms japonais réalistes pour leurs personnages, ils ont préféré piocher dans les artistes italiens de la renaissance (le nom de Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin, ayant un temps été envisagé).



Le lecteur plonge dans plus de 300 pages à la forte personnalité narrative. À de nombreuses reprises, Laird & Eastman ont expliqué que leur processus de création était collaboratif et qu'ils mettaient un point d'honneur à ce que l'un comme l'autre participent à chaque page à la fois au scénario et aux dessins. Ainsi chaque planche faisait la navette de l'un à l'autre, au point qu'il n'est pas possible de savoir qui a dessiné quoi. À première vue, le lecteur est frappé par l'emploi des trames mécanographiées. Chaque page, chaque case est habillée par des trames découpées en formes diverses. De ce fait, ce comics n'est pas en simple noir & blanc, ou même avec des zones de gris. Il est en noir & blanc avec des ombres et des textures réalisées à l'aide de trames noires ou grises, apposées sur les formes délimitées par les contours encrés, ou sur les fonds de case.



La qualité de la reprographie est élevée, et les trames sont bien reproduites sans effet de moirage. Le lecteur regarde des dessins avec une solide consistance du fait de la présence de ces trames. Du point de vue du dessin des personnages ou des décors, il peut voir l'influence de Richard Corben, dans l'approche de la représentation, pour des visages un peu grossiers, des plastiques un peu massives, ou encore des décors travaillés. Le travail des 2 artistes en devient un peu paradoxal en ce sens que le lecteur peut croire à la réalité des 4 tortues, leur visage simplifié, leurs émotions, la texture de leur peau ou encore celle de leur carapace. Mais à côté d'eux, les êtres humains (peu nombreux, entre les extraterrestres et les robots) semblent peu réalistes, peu crédibles (avec une anatomie parfois mal finie), et des visages grossièrement dessinés.



Par contre Eastman & Laird fournissent un travail conséquent pour donner de la substance à leurs arrière-plans et à leurs décors. Même sous les couches de trame, le lecteur peut apprécier le rendu usé et un peu sale des rues de New York. Il se retrouve à assister à des combats sur les toits de New York, comme si Daredevil pouvait surgir à tout moment. Il voit l'exigüité du repère souterrain des tortues ou de l'appartement de Casey Jones. Il détaille les ordinateurs haute technologie (de l'époque, à c’est-à-dire des années 1980) du concepteur des Mousers, ou la technologie de science-fiction des tricératops anthropomorphes. Il peut sentir les effluves et les remugles des eaux des égouts. Il peut ressentir la poussière de l'arène dans laquelle les Tortues Ninjas se retrouvent à combattre comme des gladiateurs.



Dans les notes de Kevin Eastman en fin de chaque épisode (pas toujours très éclairantes ou très élaborées), il revendique également l'influence de Jack Kirby, et plus particulièrement de sa série Kamandi. Les artistes reprennent en particulier le principe d'un dessin en double page, occupant les pages 2 & 3 de chaque épisode (sauf pour le numéro de Raphael), qui en met plein la vue au lecteur. Effectivement, ils ne s'économisent pas dans ces compositions : les 4 tortues bondissant vers le lecteur toutes armes en avant, Raphael se jetant sur Michelangelo dans le salon, la vue des cités spatiales interconnectées. Ces artistes ont donc le sens du spectacle.



Au fil des épisodes Eastman et Laird se lance des défis narratifs visuels dans lesquels ils se font plaisir. Il peut s'agit d'un combat contre une armée de Mousers dans les égouts, d'une incroyable course-poursuite entre un combi Volkswagen et des voitures de police dans l'épisode 3, du long affrontement physique entre Raphael et Casey Jones, de Raphael planqué sur un luminaire dans le bâtiment TCRI (Techno Cosmic Research Institue), d'un combat en plein ciel entre l'aéroglisseur des Tortues et des soldats, ou de ce combat dans l'arène.



Si les personnages humains semblent parfois un peu bâclés, il est indéniable que ces 8 épisode introduisent 4 héros sortant de l'ordinaire, à l'entrain communicatif, respirant la joie de vivre, sans soucis existentiels, avec une bonne humeur au combat. Kevin Eastman & Peter Laird mélangent sans complexe leurs différentes influences, entre ninjas pas très efficaces servant de chair à canon anonyme, sensei sans réelle personnalité, jeune femme agréable et accueillante (sans grande personnalité), justicier urbain peu crédible à la personnalité pas très équilibrée (Casey Jones qui part casser du voyous avec des battes de baseball et des clubs de golf), et extraterrestres plus ou moins belliqueux (avec quelques séquences influencées par Star Wars).



Page après page, le lecteur se laisse gagner par cet entrain, ces aventures débridées, une imagination effervescente, et l'investissement visible des auteurs dans leur création. Les personnages principaux sont originaux et sympathiques, les aventures sont rapides et pleines de péripéties. Certes, les scénaristes utilisent des artifices propres aux récits d'aventure, avec quelques coïncidences bien pratiques, et il apparaît de temps à autre un cliché éculé en termes de situation ou de danger. Finalement, le lecteur passe un moment agréable à lire ou à relire ces aventures rocambolesques, ces tribulations hautes en couleurs, 4 étoiles. En plus il a conscience d'assister à la naissance d'un phénomène de société qui se lit encore avec plaisir plus de 30 ans plus tard, ce qui vaut bien la cinquième étoile. Enfin l'édition d'IDW est parfaite avec ce format plus grand, un papier assez épais pour éviter l'effet de transparence, et des commentaires de Kevin Eastman (un peu avare en anecdote intéressante).
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Last Ronin

Comme beaucoup de gens (je pense) j'ai grandi avec les tortues ninjas à la télévision et j'adorais le dessin animé de la fin des années 90. Je n'avais pas encore passé le cap du comics et si mon frère ne m'avait pas offert ce titre, sans doute ne l'aurais je jamais fait.

Faut dire que j'ai toujours un peu peur de ne pas tout comprendre, d'avoir besoin d'avoir lu d'autres titres pour saisir les implications mais il s'agit bien ici d'un one shot qui vient proposer une conclusion possible à l'histoire des tortues. Une conclusion sombre, dramatique et pourtant il reste une lueur au bout du tunnel... C'est de la belle dystopie maîtrisée de bout en bout, y'a rien à jeter. La nostalgie a fait son œuvre mais elle n'est pas la seule. Si vous avez un jour aimé les tortues, peu importe sous quel format, alors lisez ce comics sans crainte. Vous ne le regretterez pas.
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Last Ronin

The last Ronin fait entre autres références à la série originelle parue dans les années 80. Pourtant elle est incroyablement moderne dans un monde futuriste noir/dystopique. Le récit est épique, poignant, émouvant. 



Le seul bémol est le peu d'envergure de l'ennemi qui est relativement plat. Il n'apporte pas grand chose mais ce n'est pas bien grave car il n'est pas le point central de ce récit.



L'album plaira aux novices qui ont de brèves connaissance des personnages tout comme aux fans  



Info : la première partie d'une préquelle intitulé "The lost year" va paraître dans les prochains jours aux USA.
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Last Ronin

Le dernier survivant de la fratrie des tortues rôde dans l'ombre. Hantée par les fantômes des tragédies passées, la mystérieuse tortue se lance dans une mission désespérée pour venger l'honneur de sa famille disparue.



C’est sombre, c’est dynamique, c’est complet, sans jamais trop en faire. C’est parfait pour découvrir une autre facette des tortues ninja, bien plus mature et plus sombre que la série que l’on regardait tous à l’époque. C’est une histoire plus proche de ce qu’elles étaient au tout début de leur parution.



L’appréciation variera pour chaque lecteur en fonction de sa connaissance de l'univers TMNT, mais en aucun cas, il n'est indispensable d'avoir lu le reste pour apprécier ce tome. Je pense vraiment que n’importe qui peut apprécier cette histoire.



Si je devais quand même trouver un point négatif, ce serait le « grand méchant » qui manque un peu de panache comparé aux ennemis iconiques de l’univers ou comparé à d’autres sagas. On ne peut pas être parfait sur tous les points, je suppose.
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Last Ronin

Résumé :



Dans un futur post apo, après de nombreuses années de conflit, le clan Foot règne sur New-York, les Tortues ne sont plus... Enfin... Il se pourrait qu'il en reste une.

Alors que ses trois frères sont tombés au combat et qu'il s'était exilé pendant seize ans, le dernier survivant de la fratrie revient dans sa ville avec un seul objectif, se venger.



Mon Avis :



Le titre est par beaucoup considéré comme le Dark Knight Returns des Tortues Ninja, et la comparaison est plutôt facile à faire. Mais si personnellement j'ai un peu de mal avec Dark Knight Returns que je trouve un peu trop lourd et très ancré dans son époque, j'ai beaucoup aimé ce Last Ronin.

Lecteur de la série régulière, c'est avec plaisir que je retrouve les personnages tels que je les suis (on se base bien sur la série actuelle pour ce titre).

S'il ne reste qu'une seule tortue, les autres seront également très présentes que ce soit par les nombreux flashbacks ou par un autre procédé habile.

Un récit qui part avec un scénario très simple basé sur une vengeance et qui nous offre bien plus avec une histoire émouvante.

La postface nous apprendra que cette idée de scénario, bien que remise au goût du jour avait été à la base imaginé par Kevin Eastman il y a plus de 30 ans et aurait pu ne jamais voir le jour.

Si cette lecture ravira les fans de la licence, elle pourra également plaire à n'importe qui en tant que one shot.
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Last Ronin

Du grand art ce Last Ronin. Un mélange parfait de tout ce qui a fait la renommée des tortues dans les comics. Une histoire de vengeance maîtrisée parfaitement dans le scénario et dans les dessins (avec plusieurs artistes). Une fin culte qui conclura aussi bien l'ère des tortues ninjas classiques que le run de Tom Waltz.
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Last Ronin

C'est la version Tortues Ninjas du Dark Knight de Frank Miller. L'histoire est sympa mais elle est assez prévisible. Ce n'est pas très original même si c'est une histoire de qualité. Je ne suis pas très emballé par le dessin mais cela me convient.



Il y a une suite sous forme de préquelle racontant les aventures du dernier Ronin.
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Last Ronin

Dans un futur proche, Oroku Hiroto, nouveau leader du clan des foots a pris le pouvoir sur New-York.

Mais alors que les tortues ninjas du clan Hamato semblaient avoir disparu, une survivante refait surface après 6 ans d'absence.

Elle se lance dans une mission suicide pour éliminer le despote et venger l'honneur de sa famille disparue.

Le combat de la dernière chance pour un héros en perdition.



Fortement influencé par Frank Miller, The Last Ronin est la conclusion d'une série qui a débuté dans les années 80 : les tortues ninjas.



Très loin de l'imagerie que l'on a de cette franchise, les auteurs racontent la dernière mission de la dernière Tortue Ninja encore en vie.

Sombre, brutal et désespéré, The Last Ronin est une démarche collective d'artistes talentueux (ancienne et nouvelle génération) qui clôture un cycle de la plus belle des manières.



Conseillé même à ceux qui n'y connaissent rien en tortues.



Chronique complète sur :
Lien : https://www.mtebc.fr/the-las..
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Last Ronin

Un excellent titre ce The Last Ronincomplet tiré des Teenage Mutant Ninja Turtles adressé au plus grand nombre de lecteurs. Autant pour celles et ceux qui aiment les “Tortues Ninjas” qu’à ceux qui sont peu connaisseurs voire complétement néophytes. En tout cas, c’est un livre fait le lectorat fondu de comic-books, d’univers post-apo et dystopiques.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Les tortues ninja : Villains

Les tortues ninja est une licence que j'apprécie particulièrement. Et si j'ai pris plaisir à lire tous les comics édités par Hi Comics, j'avoue que celui-ci me rebutait un peu pour plusieurs raisons.



Tout d'abord son prix, 30€ pour 200 pages... si je comprends que le public visé est très mince et que le tirage l'est donc tout autant, cela fait tout de même mal de débourser autant.



Ensuite, le fait de regrouper en un seul ouvrage des récits style "annuals" qui s'insèrent ici et là dans la continuité et qu'il aurait été beaucoup plus logique de retrouver au fil des chapitres de l'histoire principale.



Enfin, ma seul expérience avec une de ces micro série était sur Mickaelangelo et j'avais trouvé l'histoire très moyenne et sans intérêt.



C'est donc avec beaucoup d'apriori mais par soucis de completisme que je me lance dans cette lecture.



Et c'est avec surprise que... j'ai kiffé !

Les différents auteurs arrivent à nous rendre attachants des antagonistes qui pour certains m'étaient totalement égal.

Des méchants assez secondaires ont de très bonnes histoires, et mon seul bémol sera sur Schredder, qui est pourtant l'ennemi le plus emblématique des tortues et dont j'ai trouvé que l'histoire était la moins bonne.



Ma Note : 4.5/5
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Les tortues ninja, tome 1 : Les origines

Pour tous les fans des TMNT, Teenage Mutant Ninja Turtles Classics T. 1 : Les Origines est un must-have absolu, une pièce historique, témoignage d’une autre époque, l’origine d’un phénomène mondial qui n’était pourtant que les délires de deux jeunes auteurs voulant vivre de leur passion.
Lien : https://www.actuabd.com/Teen..
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Les tortues ninja, tome 0 : Nouveau Départ

"Les Tortues ninja - TMNT, T0 : Nouveau Départ" de @kevineastman86, @TomWaltz, @andykuhn, Dan Duncan et Mateus @Santolouco chez @HiComicsFrance



Je viens de me rendre compte que je n'avais pas parlé de tome 0 des aventures de nos héros à carapaces préférés. Erreur que je vais donc rectifier maintenant.



Ce tome 0, rassemble les 4 tomes parus aux éditions Soleil à l'époque. Vous découvrirez donc comment et pourquoi les Tortues Ninja sont devenues les Tortues Ninja que l'on connaît. Les liens qui les unissent à Splinter. Vous découvrirez également qui est Splinter, comment April est devenue un membre à part entière de cette drôle de "famille" et comment Casey à fait la connaissance de Raphaël.



Cet Omnibus est riche en action et en combat en tout genre. C'est rythmé, intense et passionnant. Pour tous ceux qui, comme moi, n'avaient vu que les dessins animés, vous plongerez avec joie dans les prémices de ces héros, pas banales. Les dessins sont de toute beauté, tant par leur trait, que par leur colorisation réussie. C'est donc une très bonne introduction à cette sublime série sur nos Tortues Ninja préférées, que je vous recommande.



Note Tome 0 : 4/5.
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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Les tortues ninja, tome 0 : Nouveau Départ

Entre série indépendante et blockbuster les auteurs effectuent ici une véritable synthèse de tout ce que sont les Teenage Mutant Ninja Turtles, un nouveau départ plus que réussi pour nos chevaliers d’écailles (et de vinyles).
Lien : https://www.actuabd.com/Les-..
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Teenage Mutant Ninja Turtles: The Ultimate ..

Je dois avouer que je suis une grande fan des Ninja Turtles, non mais y’a tu sérieusement de quoi de plus cool que des tortues qui parlent et pratiquent l’art ninja. 😉



J’ai aimé découvrir comment à débuté l’histoire des Tortues, chaque numéro étant accompagné d’annotations des créateurs originaux. J’ai adoré les numéros avec Shredder et le ‘Mouser’, mais ceux qui avaient un grande dose de science-fiction, n’étaient et ne seront pas dans mes épisodes préférés. Les histoires comme telles ne sont pas exceptionnellement bien écrites et les dessins ne sont pas au niveau des comics d’aujourd’hui, mais ça ne m’a tellement pas dérangé. Après tout, ils devaient bien commencer à quelque part.



Mon seul regret est que Mikey n’était pas encore drôle à cette époque.
Lien : https://leschroniqueslittera..
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Les Tortues ninja, volume 7 : La Rivière

Ayant ingurgité le dessin animé toute mon enfance, tomber sur ce comics m'a fait l'effet de tomber sur une vieille pépite oubliée. On retrouve les 4 frères, tortues mutantes devenues ninja, guidées par Maître Splinter (mais si, le rat, mutant lui-aussi). On pourrait s'arrêter sur le côté "kitsch", les actions faciles, quelques raccourcis et des rebondissements nombreux et prévisibles, mais le dessin est vraiment sympa, et on retrouve en fond un militantisme écologique bien senti.
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