Une belle image, une belle fille. Désirable. Je l'aime plus que tout, plus que quiconque. Voilà une dépendance dont je sais bien que je devrais me libérer. Je me répète : une belle image. Un cliché d'un instant déjà passé. Car tout ce que je vois ici est éphémère, je le sais : le moment, la musique, la brasserie entière avec les boiseries usées et le verre mat des miroirs. La jeunesse de Cécile. Notre communauté. Et pourtant je ne pleure pas, car il n'y a rien de triste dans l'instant qui passe. Je suis là et elle est là. Pour l'instant nous sommes ensemble, ici et maintenant, dans la nuit parisienne. Il n'y a rien de triste à ce sujet. Pas du tout.